En effet, cette action a été initiée par AFRIPOL afin d'aligner tous les services chargés de l'application de la loi des États membres de l'Union africaine sur les différentes menaces identifiées sur Internet, ainsi que sur les nouvelles tendances adoptées par les criminels, comme le précise le Rapport d'évaluation des cybermenaces en Afrique 2023 d'INTERPOL, où les attaques BEC, le phishing et autres fraudes en ligne sont devenus une préoccupation croissante en Afrique en raison de la transition rapide vers une économie de plus en plus numérisée, aggravée par un accès généralisé à Internet en l'absence de culture numérique, ce qui a fait de nombreux individus et organisations des cibles faciles pour les fraudeurs et les cybercriminels.

Le rapport d'évaluation des cybermenaces en Afrique souligne également que les attaques par rançongiciel et l'extorsion numérique sont en augmentation, ciblant souvent des infrastructures critiques telles que les institutions gouvernementales, les hôpitaux et les fournisseurs d'accès à Internet.

L'événement, qui a réuni huit (08) experts internationaux et plusieurs officiers des unités de cybercriminalité, des services de renseignement criminel et des structures informatiques des services répressifs des États membres de l'Union africaine, a été marqué par des interventions de haut niveau et de qualité des experts, qui ont couvert les domaines les plus actuels de la cybercriminalité, en particulier, le paysage des menaces cybercriminelles au cours des trois premiers mois de 2024, les actifs virtuels et les cryptomonnaies, les détections et les enquêtes sur Internet, la gestion des conséquences d'une faille de sécurité, la sextorsion ainsi que les enquêtes sur les réseaux sociaux.

Plus de cinquante (50) participants représentant un nombre significatif d'États membres ont capitalisé un savoir-faire significatif tant dans les domaines techniques présentés que dans les aspects opérationnels, essentiels à la conduite des enquêtes sur la cybercriminalité.